L'amour des livres #06 : Nataly Goral

Aujourd'hui, on reçoit Nataly Goral, représentante passionnée par son métier et par les livres !


Peux-tu en quelques mots te présenter et expliquer ton parcours professionnel ?


Je me suis toujours intéressée aux livres, à la lecture. Au collège, puis dans mes premières années de lycée, je pensais être destinée à l’enseignement. Puis cet amour des livres m’a conduit à me passionner pour ce mystérieux univers, à l’époque, qui allait de l’auteur au lecteur.
J’ai financé une partie de mes études universitaires en travaillant à temps partiel en librairie. Puis un CDI m’a été proposé, je l’ai accepté avec joie.
J’ai été une libraire très heureuse pendant plus de 10 ans. À la fermeture de celle-ci une offre de poste de représentante dans l’édition m’a été faite.
J’exerce ce métier depuis maintenant presque 20 ans pour des éditeurs différents m’offrant la joie de découvertes sans cesse renouvelées, qu’il s’agisse de littérature, de sciences humaines, de beaux-arts ou de livres pour la jeunesse. Découvertes que j’ai le plaisir de transmettre aux libraires que je visite.


En quoi les livres font-ils partie de ton quotidien ?


Grâce à deux enseignantes extraordinaires, les livres me sont d’abord devenus vraiment essentiels à titre personnel. Je n’envisage pas une journée sans lire, même un peu.
Puis mes choix professionnels m’ont aussi permis de passer beaucoup de temps avec ceux-ci. J’ai donc toujours une bonne raison d’avoir un livre en main.


Quel est ton premier souvenir de livre ?


Un livre sur la préhistoire, La Vallée des mammouths de Michel Peyramaure,
Je devais avoir autour de 7 ans. Puis la série des "Rougon-Macquart" d’Émile Zola, vers 10 ans.


Quels sont les trois livres dont tu ne te séparerais pour rien au monde ?


Le choix est plus que rude … Un roman de Roberto Bolano, disons 2666,
Véronique Ovaldé pour Toutes choses scintillant et Marc Cholodenko, Les États du désert.


Quelle est la première chose que tu fais quand tu prends un livre en main ?


Je le sens, le touche… je suis bien entendu sensible au contenu mais aussi au contenant.


Livres papier / livres numériques : complémentaires ou contradictoires ?


Je pense que fonction des domaines éditoriaux, ils sont complémentaires.