Rencontre avec Didier Bizet

Notre invité du jour est Didier Bizet, auteur aux éditions Pyramyd et, avant tout, photographe de talent. 

 

Qu’est-ce qui t’a conduit à la photographie ? 

La photographie a toujours eu une place discrète dans mon parcours de graphiste et de directeur artistique. 

Après avoir travaillé plus de 20 ans dans de grandes agences de publicité en France et à l’étranger, la science du marketing que je sacralisais est devenue pour moi une perte de temps.

La publicité m’a rongé et passionné. Mes héros étaient les grands directeurs de création, ceux qui gagnaient, ceux qui avaient de grandes idées. Ma frustration augmentait plus vite que ma passion.  

L’idée du client roi et des compromis d’idées devenait exaspérante. Un jour, je me suis dit que je devais absolument produire de l’image avec très peu de concession. La photographie était le remède à ma  « détresse », c’est devenu mon métier. 

 

 

 

Quelles sont tes influences en la matière ? 

Quand j’étais ado, un livre d’Elliott Erwitt traînait chez mes parents, était-ce un début d’influence ? 

Par la suite, c’est la peinture, le cinéma et la littérature qui m’ont influencé beaucoup plus que la photographie. 

Un livre ou un film m’affecte plus qu’une exposition de photos. C’est de la matière brute qui se glisse doucement dans un coin de mon cerveau et qui me dit : vas-y.

 

 

 

Quel est ton plus beau souvenir de photographe ? 

Mes souvenirs ne sont pas des images mais bel et bien des histoires, des souvenirs de vies. Je ne m’attache pas à mes images, mais beaucoup plus à leurs histoires.

Je suis un « jeune » photographe, je promets de répondre à cette question dans 10 ans.

 

 

Quels sont tes projets actuels ? 

Un livre sur le pain est dans les starting-blocks, 70 recettes de pain. Le pain c’est beau, c’est bon, c’est sain.  

Sinon, dans les Caraïbes en mars, l'Espagne en avril, et la Russie en juillet et août. 

 

 

Tu as cosigné Le livre à taguer et New York à taguer avec Charlotte Vannier. Qu’est-ce que vous a donné envie de réaliser cette série ? 

C’était une belle idée, et les bonnes idées sont rares. Il nous semblait évident qu’un éditeur accepterait, la preuve. Nous sommes ravis des deux ouvrages.

 

Retrouvez le travail de Didier sur son site