On aime travailler avec... #09 : Véronique Valentin

Cette semaine, on a la joie de vous présenter Véronique, qui a traduit de nombreux titres passés et à venir du catalogue !

Peux-tu nous résumer ton parcours professionnel et ce qui t'a conduit à la traduction ?


Cette idée de passage d'une langue à l'autre m'est venue assez tôt, même si je n'avais qu'une notion assez floue du métier. Je me suis inscrite en fac, à la Sorbonne, en LEA, et au fil des années, tout ce que j'apprenais sur le métier renforçait ma conviction. La traduction est un vaste métier, il me restait à trouver dans quel domaine la pratiquer. Ma maîtrise en poche, j'ai effectué environ une année de stages, puis je me suis lancée à mon compte. J'ai commencé par la traduction technique et journalistique, puis j'ai découvert la traduction d'édition et je ne l'ai plus quittée !


Comment définirais-tu ton métier ?


Pour moi, la traduction c'est essentiellement donner accès à une culture étrangère à ceux qui n'en connaissent pas la langue. Notre univers et notre vision du monde seraient tellement pauvres et tristes si nous ne pouvions connaître que ce qui a été écrit ou dit dans notre langue ! Le traducteur, ou l'interprète, joue le rôle d’un trait d'union entre les langues, les cultures et les hommes. Il occupe une place indispensable, mais se doit de rester discret.


Qu'est-ce que tu préfères dans l'activité de traductrice ?


Et bien à peu près tout ! J'aime écrire, choisir les phrases, les tournures, jouer avec les mots. Dans l'édition, nous sommes très souvent tenus à des contraintes de place qui ajoutent un aspect plutôt ludique.
J'apprécie aussi le rapport au livre. On commence par aborder un objet inconnu, il faut prendre le temps de le découvrir. Puis au cours de la traduction, on l'épluche, littéralement mot à mot, et on le parcourt dans un sens, dans l'autre, à la fin, on en connaît les moindres recoins, on se sent chez soi entre ses pages… j'ai toujours un peu de mal à quitter les livres après avoir passé plusieurs semaines en leur compagnie !

Y a-t-il une spécificité à traduire des ouvrages Pyramyd ?


Les livres Pyramyd sont très exigeants ! Ce sont des ouvrages de qualité, très modernes dans leur écriture. Les auteurs sont toujours passionnés et leur texte exprime cet enthousiasme, à nous de le laisser transparaître en français. Les contenus sont riches, parfois assez techniques, et exigent des recherches pour parfaitement cerner chaque sujet.
J'ai retrouvé cet équilibre entre art, technique et passion dans tous les livres sur lesquels je me suis penchée, une sorte de « patte » Pyramyd, qui se décline selon les collections et les types d'ouvrages.

Quel est ton favori au catalogue des éditions Pyramyd ?


Ce n'est pas une question facile… Je crois que j'ai un petit faible pour l'Atlas mondial de la photographie de rue, co-traduit avec Laurence Richard. La photo de rue est mon genre préféré, je me suis donc régalée à passer en revue tous ces photographes plus ou moins connus. Et j'ai adoré le principe de l'atlas. Ce livre est un véritable voyage autour du monde, instructif et magnifique. Il compose une mosaïque de l'humanité en évoquant toutes les régions du monde, leur histoire, leur géographie et leur évolution à travers les portraits de rue de leurs habitants.