Auteur des 100 principes de l'art, John A. Parks revient avec nous sur sa carrière d'artiste, d'enseignant et d'auteur. Une rencontre inspirante !
Bonjour John. Pouvez-vous s’il vous plaît vous présenter et nous en dire plus sur votre parcours ?
Je suis né et j'ai grandi en Angleterre. J'ai toujours été fasciné par la peinture, depuis mon enfance. Je l’ai étudiée au Hull College of Art dans le Yorkshire puis au Royal College of Art de Londres. J'ai déménagé aux États-Unis à la fin des années 1970 et j'y ai poursuivi une carrière d'artiste. J'ai été représenté pendant de nombreuses années par la Allan Stone Gallery de New York et je le suis actuellement par la 532 Gallery Thomas Jaeckel. Depuis 1980, je suis membre de la School of Visual Arts de New York, où j’enseigne le dessin et la peinture à des étudiants de premier cycle et à des adultes. Dans les années 1990, j'ai commencé à être convié par divers magazines d'art pour écrire des papiers, et, au fil des ans, j'ai publié plusieurs centaines d'articles de fond qui couvrent un large éventail d'artistes historiques et contemporains ainsi que de techniques. C’est l’une des expériences les plus agréables et les plus enrichissantes de ma vie, qui me donne l'opportunité de partager mes propres connaissances et d’en acquérir de nouvelles.
Qu’est-ce qui vous a décidé à écrire sur l’art ? Comment avez-vous pensé cet ouvrage ?
En 2016, Steven Heller m'a proposé d'écrire un livre présentant les principes universels de l’art. L'idée était de présenter un très large éventail de connaissances d'une manière accessible et richement illustrée. Je voulais que l'écriture soit aussi claire et sans jargon que possible, de sorte que même un lecteur amateur puisse facilement saisir le sens des textes. Le livre a finalement présenté une centaine d'idées, chacune sur une double page. Le choix des 100 principes répondait à une volonté d’approche globale. Je voulais inclure certains des thèmes très larges qui traversent de nombreux siècles d'art, comme la représentation, l'illusion et l'expression, ainsi que des concepts historiquement importants tels le classicisme et le romantisme. J'ai également inclus des idées guidant un certain nombre de mouvements modernes, à l’image du minimalisme. Enfin, il existe des entrées qui traitent de techniques spécifiques. Hélas, même une centaine de principes ne suffit pas à couvrir tous les concepts et idées qui forment l'arrière-plan de la création artistique, mais je pense que ceux que j'ai exposés donnent au lecteur une assez bonne idée du domaine.
La version poche de ces 100 principes, dont vous publiez la traduction française, comporte moins de textes. Ce fut un défi de compresser les idées dans un format plus court, mais il me semble, et j’en suis ravi, que le résultat est un guide encore plus accessible.
Quel conseil donneriez-vous à quelqu’un qui souhaite découvrir l’histoire de l’art ?
Mon premier conseil serait simplement de regarder autant d'art que possible, de se confronter à un très large éventail d’œuvres. L'une des grandes expériences de la vie est d'être ému et transporté par une grande œuvre d'art. Une fois que vous commencez à être imprégné de la magie profonde que l'art peut apporter à nos vies, il devient tout à fait naturel de s'intéresser à l'histoire de la création artistique. Et c'est une histoire fascinante et très colorée, remplie de génies, de héros, de méchants et de toutes sortes de récits romanesques.
Quels projets vous occupent actuellement ?
Je travaille sur un nouvel ensemble de peintures, fortement inspiré de l'histoire de la peinture marine. Je peins essentiellement des océans imaginaires, ce qui est quelque chose d'assez nouveau pour moi et de très amusant. J’écris toujours des articles pour des magazines d'art et je donne encore quelques cours à la School of Visual Arts.